NOS BIERES,
DESCRIPTIONS AROMES
ET FLAVEURS
NOS BIERES,
DESCRIPTIONS AROMES
ET FLAVEURS
Voici nos créations que vous pourrez retrouver au fil de saison ou pas !

CRAFT BEER NO CRAPT
Nos recettes changent au gré des brassins, le désir d’explorer, de tester, de s’aventurer parfois hors des sentiers battus, alimente notre inspiration, mais vous retrouverez également des titres récurrents, susceptibles de vous séduire tout au long de l’année.
MENDELEÏEV
AMERICAN PALE ALE
MEDIUM 6%
MALT :
Pilsen – Pale Ale
HOUBLON :
Target – Centennial – Mosaic
LEVURE :
US-05

La Mendeleïev est une solide American Pale Ale avec tout ce qu’il faut dans son coffre pour te satisfaire les papilles lors de ce rituel extrêmement important, solennel, vital et sacré qu’on appelle l’apéro.
Brassée, comme la Pavlov, avec un joli trio de houblons (Target / Centennial /Mosaïc) et le malt Pilsner qui m’émeut à chacune de ses apparitions, elle se montre plus consistante que sa consœur (elle pèse 6% contre 5 pour la Pavlov et la différence se ressent) et envoie du bois dès le nez avec des arômes prononcés de fruits tropicaux (mangue, passion, melon, ananas, litchi), de mandarine, de fruits des bois et d’abricots. Des notes de céréales, de pain chaud et de résine de pommes de pins concluent ce joli petit bouquet olfactif plutôt prononcé qui te dévoile la personnalité un brin belliqueuse de la Mendeleïev.
En bouche, elle se révèle assez costaude, avec des saveurs appuyées de mangue / pêche / melon / ananas / mandarine qui ont à peine le temps de s’exprimer que les voilà rejointes par une manifestation de malts aux bons gouts de céréales et de pain chaud à la croûte craquante, ce même pain que tu aimais boulotter en entier sur le chemin qui te ramène de la boulangerie et quand tu rentres à la maison, il reste plus qu’un pauvre quignon et ta mère te gronde et t’as plus qu’à retourner en racheter.
Enfin, une amertume résineuse et herbacée, mordante, mais de courte durée, t’attend à la sortie de l’école et t’entraine vers une fin de bouche aux résonances plutôt sèches.
Dans le registre APA aromatique et très délicatement amérisante, à la fois corpulente et accessible, la Mendeleïev se défend très bien et peut sans problème rejoindre l’étagère du haut de votre frigo en quantité industrielle.

PAVLOV
HOPPY PALE ALE
MEDIUM 5%
MALT :
Pilsen – Pale Ale
HOUBLON :
Target – Centennial – Mosaic
LEVURE :
US-05
La Pavlov est une hoppy pale ale toute légère (5%) et estivale au point de te faire croire que tu peux encore aller à la plage piquer une tête même si tu la bois en plein hiver et que ça caille bien à l’extérieur. Dès le nez, avec ses arômes marqués et appuyés de houblons fruités et amérisants (Target, Centennial, Mosaic) et son ambiance club Med tropical mangue-passion-ananas-pêche-
B. FRANKLIN
PUMPKIN PALE ALE
MEDIUM 6%
MALT :
Blé – Pale Ale – Caramunich
HOUBLON :
Colombus – Willamette
LEVURE :
T-58

Au nez, la Benjamin Franklin dévoile direct un équilibre qui provoque bien du plaisir. Fruitée (plutôt agrumes), légèrement caramélisée, elle se révèle impeccablement discrète dans sa manière de nous amener le gingembre. On le sent, il est là, mais ce n’est pas encombrant, ça n’écrase pas les autres saveurs, c’est juste là, tranquille, en mode « faites pas gaffe à moi les gars, chui peinard » et quand on sait combien il est compliqué de gérer dans une bière un invité à la personnalité telle que celle du gingembre, croivez-moi que cette odeur toute en modération est hautement rassurante. On sent également une subtile note de fumé/rôti/grillé et mon tout est enrobé dans une petite douceur sucrée toute citrouillée.
Et en bouche, tout ce que tu étais en train de te dire à propos du dosage du gingembre se vérifie dès la première gorgée : c’est parfait ! J’ai bu des bières au gingembre où y’avait beaucoup trop de gingembre. J’ai bu des bières au gingembre où y’avait carrément pas assez de gingembre. Mais je n’avais – de mémoire – encore jamais bu de bière au gingembre avec un équilibre si impeccable. L’épice est là présente, relève un peu la légère acidité de la Benjamin Franklin, zone un tantisoit en fin de bouche, picote doucement la langue et les papilles mais sans jamais en faire trop, sans prendre le dessus sur les autres saveurs, sans écraser les pieds de ses coreligionnaires aromatiques. C’est vraiment super bien dosé.
À part le gingembre, la bière offre des saveurs d’agrumes (pamplemousse/oranges amères/citron), de caramel, de biscuit. Elle bénéficie d’une petite rondeur douce et sucrée que j’attribue à la citrouille. Et elle se termine par une sacrée nomdidiou d’amertume résineuse, herbeuse, très prononcée, assez longue, bien marquée, que la petite note acidulée finale met encore plus en valeur.
Mais attends, ce n’est pas fini. Quand t’as dégluti, voilà qu’un petit retour délicatement fumé vient te faire du gringue et te reste en bouche comme si la Benjamin Franklin était une bière de blé fumé ambiance Märzen ou Grätzer.
On est donc clairement sur une bière au profil atypique, complexe, subtil, tout en restant très accessible et dans une certaine légèreté (elle a le bon goût de ne pas dépasser les 5% ce qui est parfait pour l’apéro). Son originalité réveille nos papilles et les voilà qui se frottent les yeux en se demandant ce qui leur arrive. Ce qui n’est pas si fréquent.